samedi, février 26, 2011

Liberté arabe

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes


Un passage éphémère sur la terre

Quelques années à savourer la vie

La mort viendra assez vite

Mais un colonel fou la précipite

Un fou qui se croit indispensable

Un fou qui se prend pour un autre

Un fou qui se donne le droit de vie ou de mort

Ce fou existe et se croit propriétaire du pays


L’homme qui souffre qu’on humilie qu’on dépouille

Se défoule et refoule le fou dans l’enfer de sa démence

Cette fois sera la bonne et le fou est foutu pour de bon

Ses mercenaires ne tiendront pas le coup malgré le fric

La liberté est une fleur qui mérite de pousser partout

Le peuple a le droit de regagner sa terre promise

Le vent de la liberté souffle des graines d’espérance

Le peuple n’en peut plus de souffrir et de mourir

Le fou sera emporté par la tornade de la dignité retrouvée