samedi, mai 02, 2009

La caverne de Platon

Par Jacques Rancourt

Consterné j’ai vu des ombres sur le mur
Le mur de toutes les redditions, de toutes les perversions
Le mur des fausses lamentations affiche tant de sciences
Tant de technologies, tant de quincailleries
Mais si peu de sagesse
Mais si peu de plus être

Emportez-vous poètes criez plus fort que jamais
Car l’âme de l’humanité est terriblement noire
Hurlez haut et fort des vers francs et vrais
Ignorez les obscénités des ignares
Criez si fort que les corps abrutis
Cracheront enfin ces âmes noires
Et que par miracle les âmes
Des vrais sages prendront
Toute la place

Qu’enfin brille sur les murs
De la caverne la lumière
Qui pulvérise à tout jamais
Les timorés de cette planète
Agonisante

Oui je ne décolère pas
Oui je suis pessimiste
Prouvez-moi le contraire
Amenez-moi le sourire
Mais ne m’endormez pas