Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Botero et la comédie humaine
J’ai visité ton univers
Je me suis reconnu en toi Botero
J’analyse la bête humaine
Toi, tu la dessines
Toi, tu la peins
Toi, tu la sculptes
Je suis touché par la détresse humaine
Toi, tu l’exprimes si bien dans ta peinture
Je suis touché par les soubresauts de cette bête
Toi, tu m’as touché par ta conscience sociale
Tu te moques du pouvoir
Tu peins les hautains dans des poses moqueuses
Personnages magnifiques
Personnages volumétriques
Personnages colorés
Je vous adore
Je vous préfère à celles de nos fabricants
D’images
De modes
De superficialité
Je vous présente quelques poèmes qui expriment ma vision de la bête humaine, du phénomène humain et un certain regard sur notre petite planète bleue plus que jamais menacée. Ma formation philosophico-théologique me fait aborder de graves questions existentielles, mais je manie parfois l’humour.
mercredi, février 28, 2007
Baisers maudits
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Baisers maudits
À tous les iscariottes de la terre
Je vous dis et je vous répète
J’en ai marre de vos baisers
Je vomis sur vos hypocrisies
Vous dilapidez la planète
Vous ruinez des vies
Vous ne pensez qu’à vous-mêmes
Vous baisez vos actionnaires
Baissez les bras
Rabaissez vos ego
Laissez-nous vivre
Rapiécez vos dégâts
Loin de votre marché haussier
Loin de vos courbettes factices
Faites de vos baisers un marché baissier
Débarrassez-nous de vos immondices
Mes autres poèmes
Baisers maudits
À tous les iscariottes de la terre
Je vous dis et je vous répète
J’en ai marre de vos baisers
Je vomis sur vos hypocrisies
Vous dilapidez la planète
Vous ruinez des vies
Vous ne pensez qu’à vous-mêmes
Vous baisez vos actionnaires
Baissez les bras
Rabaissez vos ego
Laissez-nous vivre
Rapiécez vos dégâts
Loin de votre marché haussier
Loin de vos courbettes factices
Faites de vos baisers un marché baissier
Débarrassez-nous de vos immondices
mardi, février 27, 2007
Solitaire et solidaire
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Solitaire et solidaire
Solitaire dès la naissance
Solitaire dans la pensée
Solitaire dans la création
Solitaire dans l’amour
Solitaire dans la souffrance
Solitaire dans la mort
Solidaire dans la communauté
Solidaire dans la communication
Solidaire dans la coopération
Solidaire dans l’amour
Solidaire dans la compassion
Solidaire dans la vie
Solitaire mais solidaire
Solidaire mais solitaire
Mes autres poèmes
Solitaire et solidaire
Solitaire dès la naissance
Solitaire dans la pensée
Solitaire dans la création
Solitaire dans l’amour
Solitaire dans la souffrance
Solitaire dans la mort
Solidaire dans la communauté
Solidaire dans la communication
Solidaire dans la coopération
Solidaire dans l’amour
Solidaire dans la compassion
Solidaire dans la vie
Solitaire mais solidaire
Solidaire mais solitaire
lundi, février 26, 2007
Le misocanthrope
Par Jacques Rancourt
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le misocanthrope
Il aime la solitude
Il fuit ses semblables
Il les trouve médiocres
Il les considère vaniteux
Il les voit faibles
Il rencontre des lâches
Il croise des salauds
Il s’éloigne des prétentieux
Il le voit voler son frère
Il le voit tuer son semblable
Il doute qu’il soit à l’image de Dieu
Il doute de sa si belle planète
Il constate la peste
Il rencontre la maladie d’Alzheimer
Il voit régner l’autisme
Il reconnaît la schizophrénie
Il trône sur une si belle planète
Il subit les ouragans
Il subit la sécheresse
Il subit les inondations
Il voit la souffrance animale
Il glorifie sa très belle planète
Il rejette les pédophiles
Il déjoue les arnaqueurs
Il maudit les taxateurs
Il s’éloigne des vendeurs de dope
Il est une copie de Dieu
Tout comme Michel-Ange
Tout comme Mozart
Tout comme Gandhi
Tout comme l’abbé Pierre
Il vit cruellement une réelle désespérance
Il entrevoit désespérément une vague espérance
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le misocanthrope
Il aime la solitude
Il fuit ses semblables
Il les trouve médiocres
Il les considère vaniteux
Il les voit faibles
Il rencontre des lâches
Il croise des salauds
Il s’éloigne des prétentieux
Il le voit voler son frère
Il le voit tuer son semblable
Il doute qu’il soit à l’image de Dieu
Il doute de sa si belle planète
Il constate la peste
Il rencontre la maladie d’Alzheimer
Il voit régner l’autisme
Il reconnaît la schizophrénie
Il trône sur une si belle planète
Il subit les ouragans
Il subit la sécheresse
Il subit les inondations
Il voit la souffrance animale
Il glorifie sa très belle planète
Il rejette les pédophiles
Il déjoue les arnaqueurs
Il maudit les taxateurs
Il s’éloigne des vendeurs de dope
Il est une copie de Dieu
Tout comme Michel-Ange
Tout comme Mozart
Tout comme Gandhi
Tout comme l’abbé Pierre
Il vit cruellement une réelle désespérance
Il entrevoit désespérément une vague espérance
samedi, février 24, 2007
Monologues de la solitude
Par Jacques Rancourt
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues de la solitude
Je vis cloîtrée dans ma petite chambre
Je passe mes journées à me bercer
J’espère en vain la sonnerie du téléphone
J’attends en vain une quelconque visite
Je prie, je pleure, je m’ennuie
Je regarde mes quelques rares photos du passé
Je me remémore le visage de mon mari décédé
J’attends la visite de mes quelques enfants
Je jongle, je rumine, je m’étiole
J’étais jadis de toutes les associations
J’étais la reine de toutes les réunions
Je riais, je contais, j’étais heureuse
J’attends, j’espère, je me désole
Je chiale sur tout et sur rien
Je déteste la nourriture qu’on me sert
Je refuse leurs jeux enfantins
Je me plains, je maugrée, je maudis
Je dors très peu la nuit
Je souffre d’incontinence
J’ai les jambes enflées
J’ai mal, je boite, je souffre
Je ne vais plus à la messe
Je n’irai pas voter
Je ne m’intéresse plus à rien
Je tremble, j’angoisse, j’hallucine
J’attends désespérément l’issue fatale
J’ai peur d’agoniser et de mourir seule
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues de la solitude
Je vis cloîtrée dans ma petite chambre
Je passe mes journées à me bercer
J’espère en vain la sonnerie du téléphone
J’attends en vain une quelconque visite
Je prie, je pleure, je m’ennuie
Je regarde mes quelques rares photos du passé
Je me remémore le visage de mon mari décédé
J’attends la visite de mes quelques enfants
Je jongle, je rumine, je m’étiole
J’étais jadis de toutes les associations
J’étais la reine de toutes les réunions
Je riais, je contais, j’étais heureuse
J’attends, j’espère, je me désole
Je chiale sur tout et sur rien
Je déteste la nourriture qu’on me sert
Je refuse leurs jeux enfantins
Je me plains, je maugrée, je maudis
Je dors très peu la nuit
Je souffre d’incontinence
J’ai les jambes enflées
J’ai mal, je boite, je souffre
Je ne vais plus à la messe
Je n’irai pas voter
Je ne m’intéresse plus à rien
Je tremble, j’angoisse, j’hallucine
J’attends désespérément l’issue fatale
J’ai peur d’agoniser et de mourir seule
Je suis la plus seule des solitaires
vendredi, février 23, 2007
Monologues d’une bête humaine pacifiée
Par Jacques Rancourt
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues d’une bête humaine pacifiée
Je vis au présent
J’habite le présent
J’oublie les souvenirs
J’oublie les projets
J’oublie les rêves
Je n’espère rien
Je ne crains rien
Je suis serein
Je suis en paix
Je vis la béatitude
Finies les commotions
Finies les tribulations
Finies les agitations
Finies les interrogations`
Finies les négations
Infinies disponibilités
Infinies ouvertures
Infinies escapades
Infinies rencontres
Infinies et folles amours
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues d’une bête humaine pacifiée
Je vis au présent
J’habite le présent
J’oublie les souvenirs
J’oublie les projets
J’oublie les rêves
Je n’espère rien
Je ne crains rien
Je suis serein
Je suis en paix
Je vis la béatitude
Finies les commotions
Finies les tribulations
Finies les agitations
Finies les interrogations`
Finies les négations
Infinies disponibilités
Infinies ouvertures
Infinies escapades
Infinies rencontres
Infinies et folles amours
jeudi, février 22, 2007
Monologues d’un corps en décrépitude
Par Jacques Rancourt
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues d’un corps en décrépitude
1
Ce corps usé m’a transporté dans trop d’errances inutiles
Gérer ses maux m’apporte des délires à la limite du supportable
Petit à petit il se désagrège et me laisse dans un état d’hébétude
Comment avoir une oreille attentive quand cette même oreille
Me bourdonne des sons inaudibles et des refrains de fausses notes
Comment traverser monts et vaux quand la simple plaine me cause
Des peines insurmontables pour cette hanche gauche qui se disloque
M’abreuver du nectar des fleurs comme les abeilles est l’entreprise
La plus sotte quand la fulgurance d’une stomatite me laisse une bouche
Pleine de crevasses insatiables avec des goûts d’eaux contaminées
11
Je suis éreinté par la désespérance de déambuler avec des articulations
Toutes croches me laissant dans un état agonique et antinomique
Dire qu’il devait épurer le trop plein de mes beuveries ce rein qui
Regimbe et refuse sa fonctionnalité première et me renvoie aux fins
Dernières dans des temps non prévisibles pour ce mortel que je suis
Ce fleuve à l’orée de l’horizon que mes yeux décodent péniblement
Seul appel qui me donnait un répit à toute cette détresse dressée
Devant la fenêtre des anticipations futures d’escapades imaginaires
La fluvialité même m’est refusée moi marin en eaux troubles
Ayant parcouru à travers les Routards ces milliers de lieux secrets
111
Ne demandez pas à cette bête écorchée de sourire et de prendre pour acquis
Le temps dans cette attente héréditaire et misérable auquel je suis confiné
Même les regards sur les écorchures passées ne sont rien à côté des brûlures
Présentes et des projections futures que la folle du logis m’empoisonne
Je claudique ne sachant où ces pas rongés par les meurtrissures m’enverront
J’étouffe les cris de rage subite qui mettent ma gorge en feu et en désarroi
Ne me demandez pas d’être un gérant d’estrade pour vos pronostics présents
Je gère et digère à peine ces restes d’un corps en lambeaux sanguinolents
Je suis le reflet authentique de cette planète qui saute les plombs à rafistoler
La gangrène généralisée monte sur ce seul esquif où on se cassera la gueule
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues d’un corps en décrépitude
1
Ce corps usé m’a transporté dans trop d’errances inutiles
Gérer ses maux m’apporte des délires à la limite du supportable
Petit à petit il se désagrège et me laisse dans un état d’hébétude
Comment avoir une oreille attentive quand cette même oreille
Me bourdonne des sons inaudibles et des refrains de fausses notes
Comment traverser monts et vaux quand la simple plaine me cause
Des peines insurmontables pour cette hanche gauche qui se disloque
M’abreuver du nectar des fleurs comme les abeilles est l’entreprise
La plus sotte quand la fulgurance d’une stomatite me laisse une bouche
Pleine de crevasses insatiables avec des goûts d’eaux contaminées
11
Je suis éreinté par la désespérance de déambuler avec des articulations
Toutes croches me laissant dans un état agonique et antinomique
Dire qu’il devait épurer le trop plein de mes beuveries ce rein qui
Regimbe et refuse sa fonctionnalité première et me renvoie aux fins
Dernières dans des temps non prévisibles pour ce mortel que je suis
Ce fleuve à l’orée de l’horizon que mes yeux décodent péniblement
Seul appel qui me donnait un répit à toute cette détresse dressée
Devant la fenêtre des anticipations futures d’escapades imaginaires
La fluvialité même m’est refusée moi marin en eaux troubles
Ayant parcouru à travers les Routards ces milliers de lieux secrets
111
Ne demandez pas à cette bête écorchée de sourire et de prendre pour acquis
Le temps dans cette attente héréditaire et misérable auquel je suis confiné
Même les regards sur les écorchures passées ne sont rien à côté des brûlures
Présentes et des projections futures que la folle du logis m’empoisonne
Je claudique ne sachant où ces pas rongés par les meurtrissures m’enverront
J’étouffe les cris de rage subite qui mettent ma gorge en feu et en désarroi
Ne me demandez pas d’être un gérant d’estrade pour vos pronostics présents
Je gère et digère à peine ces restes d’un corps en lambeaux sanguinolents
Je suis le reflet authentique de cette planète qui saute les plombs à rafistoler
La gangrène généralisée monte sur ce seul esquif où on se cassera la gueule
mercredi, février 21, 2007
mardi, février 20, 2007
Monologues de l’aliénation d’un autre temps
Par Jacques Rancourt
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues de l’aliénation d’un autre temps
1
Je me promène parfois dans mes mémoires
Je revois dans les recoins de la maison de mon enfance
Tant de cadavres cachés frileux et pieux
Je ne puis croire que tant de sottises ont peuplé
L’émergence des forces de vie annihilées
Par tant de remontrances et de prescriptions loufoques
Abuser de la verdeur de l’innocence est la honte
Inconsciente d’une époque révolue et à oublier
11
La plupart du temps j’achetais ces inepties
Je m’empêchais de vivre mes pulsions libératrices
Je côtoyais tant de négations et de subjectivismes
Que je restais aveuglé et incapable de voir autrement
Jamais quelqu’un n’a osé tirer la sonnette d’alarme
Jamais on a tenté de me sortir des dépendances
J’errais avec un vague à l’âme non identifié
J’édulcorais la réalité par peur de perdre la raison
111
La prison de mon enfance a fortifié ses murs
Jusqu’à l’adolescence les barreaux empêchaient toute fuite
Je ne pensais même pas fuir tant étaient apprivoisées les inepties
La cohorte des âmes bien pensantes fortifiaient et congratulaient
Les imbéciles heureux pullulaient et je rongeais mon frein
J’étais mal dans mon corps et je haïssais mon âme
Le bonheur semblait aussi loin qu’une éventuelle délivrance
1V
À l’aube de l’âge adulte les griffes du destin m’enserrèrent lourdement
Je plongeai soudainement dans un monde si irréel et si mystique
Incapable de gifler le destin engluant j’errai dans mes extravagances
J’imaginai d’autres mondes et d’autres lieux à fouler pour déguerpir
Le scénario de ma vie s’écrivait dans l’encre des décideurs aveuglés
J’anticipais un destin à la mesure des insignifiances inséminées
Le réveil fut brutal et à la mesure de mes inconsciences abreuvées
Le chemin de la liberté fut un calvaire construit sur les cendres de ce passé renié
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues de l’aliénation d’un autre temps
1
Je me promène parfois dans mes mémoires
Je revois dans les recoins de la maison de mon enfance
Tant de cadavres cachés frileux et pieux
Je ne puis croire que tant de sottises ont peuplé
L’émergence des forces de vie annihilées
Par tant de remontrances et de prescriptions loufoques
Abuser de la verdeur de l’innocence est la honte
Inconsciente d’une époque révolue et à oublier
11
La plupart du temps j’achetais ces inepties
Je m’empêchais de vivre mes pulsions libératrices
Je côtoyais tant de négations et de subjectivismes
Que je restais aveuglé et incapable de voir autrement
Jamais quelqu’un n’a osé tirer la sonnette d’alarme
Jamais on a tenté de me sortir des dépendances
J’errais avec un vague à l’âme non identifié
J’édulcorais la réalité par peur de perdre la raison
111
La prison de mon enfance a fortifié ses murs
Jusqu’à l’adolescence les barreaux empêchaient toute fuite
Je ne pensais même pas fuir tant étaient apprivoisées les inepties
La cohorte des âmes bien pensantes fortifiaient et congratulaient
Les imbéciles heureux pullulaient et je rongeais mon frein
J’étais mal dans mon corps et je haïssais mon âme
Le bonheur semblait aussi loin qu’une éventuelle délivrance
1V
À l’aube de l’âge adulte les griffes du destin m’enserrèrent lourdement
Je plongeai soudainement dans un monde si irréel et si mystique
Incapable de gifler le destin engluant j’errai dans mes extravagances
J’imaginai d’autres mondes et d’autres lieux à fouler pour déguerpir
Le scénario de ma vie s’écrivait dans l’encre des décideurs aveuglés
J’anticipais un destin à la mesure des insignifiances inséminées
Le réveil fut brutal et à la mesure de mes inconsciences abreuvées
Le chemin de la liberté fut un calvaire construit sur les cendres de ce passé renié
Monologues d’une bête humaine exténuée
Par Jacques Rancourt
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues d’une bête humaine exténuée
Je cours sans arrêt
Je passe mon temps à courir
Je cours après le temps
Je veux arrêter le temps
Je veux dompter le temps
Je veux comprendre cette course
Je suis prisonnier du manque
Je suis prisonnier du néant
Je veux dompter le désir
Je suis prisonnier du désir
Je veux combler le vide
Je suis vidé par cette course
Je ne veux plus rien à espérer
Je ne veux plus rien à regretter
Je ne veux plus rien à posséder
Je ne veux que la plénitude
Je ne veux que le pur plaisir
Je ne veux que la puissance
Je me veux pèlerin de l’immanence
Je ne veux que l’ici et le maintenant
Monologues
Mes autres poèmes
Monologues d’une bête humaine exténuée
Je cours sans arrêt
Je passe mon temps à courir
Je cours après le temps
Je veux arrêter le temps
Je veux dompter le temps
Je veux comprendre cette course
Je suis prisonnier du manque
Je suis prisonnier du néant
Je veux dompter le désir
Je suis prisonnier du désir
Je veux combler le vide
Je suis vidé par cette course
Je ne veux plus rien à espérer
Je ne veux plus rien à regretter
Je ne veux plus rien à posséder
Je ne veux que la plénitude
Je ne veux que le pur plaisir
Je ne veux que la puissance
Je me veux pèlerin de l’immanence
Je ne veux que l’ici et le maintenant
lundi, février 19, 2007
Le vinocanthrope
Par Anne Brunelle, webmestre de Océanie
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le vinocanthrope
du Champagne à l'apéro ? élégant !
son col est blanc
ses habits, taillés sur mesure
son langage, châtié
un Madère avec le potage ? moelleux !
ses amis son triés sur le volet
ses idées, approuvées,
son vote, toujours gagnant
un Chablis avec le poisson ? quel bouquet !
c'est un homme important
sa compagnie est recherchée
il sait jouir de la vie
un grand cru de Bordeaux avec le rôti ? racé !
il a dédain de l'argent
il investit ses économies
il vaut plus mort que vivant
ciel ! pas de vin avec la salade !
ses lectures sont littéraires
sa musique, classique
ses voyages, enrichissants
un Sauternes avec le dessert ? suave !
il ne connaît rien aux sports
il est amateur d'arts
il est poète à ses heures
un Porto millésimé avec les fromages ? noble !
il est connaisseur de café
il n'a aucun sens de l'humour
il a toujours raison
une fine Cognac pour finir ? divin !
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le vinocanthrope
du Champagne à l'apéro ? élégant !
son col est blanc
ses habits, taillés sur mesure
son langage, châtié
un Madère avec le potage ? moelleux !
ses amis son triés sur le volet
ses idées, approuvées,
son vote, toujours gagnant
un Chablis avec le poisson ? quel bouquet !
c'est un homme important
sa compagnie est recherchée
il sait jouir de la vie
un grand cru de Bordeaux avec le rôti ? racé !
il a dédain de l'argent
il investit ses économies
il vaut plus mort que vivant
ciel ! pas de vin avec la salade !
ses lectures sont littéraires
sa musique, classique
ses voyages, enrichissants
un Sauternes avec le dessert ? suave !
il ne connaît rien aux sports
il est amateur d'arts
il est poète à ses heures
un Porto millésimé avec les fromages ? noble !
il est connaisseur de café
il n'a aucun sens de l'humour
il a toujours raison
une fine Cognac pour finir ? divin !
vendredi, février 16, 2007
Immanensité océanique
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Immanensité océanique
Ego égoïste
Ego dérisoire
Ego angoissé
Ego effrayé
Ego terrorisé
Sirius
Carré de Pégase
Nébuleuse d’Andromède
Nuit claire
Nuit sereine
Nuit douce
Nuit lumineuse
Silence éternel
Espaces infinis
Apaisement total
Océan de paix
Un Dieu
Pour quoi faire
L’univers suffit
Une Église
Inutile
Le monde suffit
Une foi
À quoi bon
L’expérience suffit
Ainsi s’exprime l’ego pacifié
Mes autres poèmes
Immanensité océanique
Ego égoïste
Ego dérisoire
Ego angoissé
Ego effrayé
Ego terrorisé
Sirius
Carré de Pégase
Nébuleuse d’Andromède
Nuit claire
Nuit sereine
Nuit douce
Nuit lumineuse
Silence éternel
Espaces infinis
Apaisement total
Océan de paix
Un Dieu
Pour quoi faire
L’univers suffit
Une Église
Inutile
Le monde suffit
Une foi
À quoi bon
L’expérience suffit
Ainsi s’exprime l’ego pacifié
jeudi, février 15, 2007
L’irréelle
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
L’irréelle
L’inexplicable
L’inexprimable
L’irremplaçable
Toi, l’irréelle
Le silence
Le mystère
La mystique
Toi, l’irréelle
L’inconnue
L’infinie
La voie lactée
Toi, l’irréelle
La beauté
La lumière
L’inaccessible
Toi, l’irréelle
Mes autres poèmes
L’irréelle
L’inexplicable
L’inexprimable
L’irremplaçable
Toi, l’irréelle
Le silence
Le mystère
La mystique
Toi, l’irréelle
L’inconnue
L’infinie
La voie lactée
Toi, l’irréelle
La beauté
La lumière
L’inaccessible
Toi, l’irréelle
Le guidocanthrope
Par Jacques Rancourt et la complicité de Cyrille Champagne
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le guidocanthrope
Il qualifie d'insipide un courriel reçu sur la politique
Il vomit sur les futures campagnes électorales
Il préfère la truie d'Isidore Gagnon et ses sept gorets
Il classe au 278e rang de ses priorités la politique québécoise
Il classe au 862e rang de ses priorités la politique fédérale
Il considère le courriel de son frère libéral comme une horreur
Il constate que la politique n’est qu’un mauvais vaudeville
Qu’une grosse farce grasse
Qu’une foire d’empoigne
Qu’un tissu d’insignifiances et de mensonges
Qu’un long ronron vide de sens
Qu’un cirque de bouffons et de clowns
Qu’un spectacle minable et désolant
Qu’un piège à cons
Qu’une immense rigolade
Qu’une longue litanie de phrases creuses
Qu’un nid d’opportunistes et de menteurs
Qu’un repaire de profiteurs et de vendus
STOP
Ne le dérangez pas
Il préfère la poésie
Il préfère les grenouilles
Il préfère les quenouilles
Ne lui imposez pas certaines nouilles
Ne lui demandez pas de baiser cette nullité libérale
Ne lui demandez pas de s’abaisser à cette médiocrité
Ne le forcez pas à se rouler dans la boue
Il a trop à faire et trop d’affaires qui urgent
Regarder les étoiles
Humer les fleurs
Caresser la brise
Relire ses classiques
Noter ses pensées
Composer un poème
Flâner dans la rosée
Siroter un rosé
Écouter un aria ou une sonate
Jouer avec sa petite-fille
Cuisiner une friandise à la guimauve
Aller nourrir les moutons du voisin
Observer le coucher du soleil sur les îles du Bic
Se balader dans les champs
Photographier un couple de mésanges sur le sorbier
Rêver que cette planète est encore habitable!
STOP
Ne le dérangez surtout pas
Il préfère la rêverie aux âneries
Il préfère les songes aux mensonges
Il préfère les romances aux manigances
Il préfère les nuits romantiques aux nuits des longs couteaux
Il préfère jongler avec des vers plutôt que tripoter des billets verts
Il préfère les pissenlits
Les fougères
Les lapins de son rang
Au lieu du macadam et des buildings des grandes villes
Il préfère le silence et la contemplation au brouhaha et autres tintamarres
Il préfère la liberté dans la pauvreté que la servitude de l’opulence
Il préfère être et non paraître
Il préfère se taire et disparaître au lieu de gueuler pour mieux paraître!
STOP
Ne le dérangez plus
Il ne vous entend plus!
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le guidocanthrope
Il qualifie d'insipide un courriel reçu sur la politique
Il vomit sur les futures campagnes électorales
Il préfère la truie d'Isidore Gagnon et ses sept gorets
Il classe au 278e rang de ses priorités la politique québécoise
Il classe au 862e rang de ses priorités la politique fédérale
Il considère le courriel de son frère libéral comme une horreur
Il constate que la politique n’est qu’un mauvais vaudeville
Qu’une grosse farce grasse
Qu’une foire d’empoigne
Qu’un tissu d’insignifiances et de mensonges
Qu’un long ronron vide de sens
Qu’un cirque de bouffons et de clowns
Qu’un spectacle minable et désolant
Qu’un piège à cons
Qu’une immense rigolade
Qu’une longue litanie de phrases creuses
Qu’un nid d’opportunistes et de menteurs
Qu’un repaire de profiteurs et de vendus
STOP
Ne le dérangez pas
Il préfère la poésie
Il préfère les grenouilles
Il préfère les quenouilles
Ne lui imposez pas certaines nouilles
Ne lui demandez pas de baiser cette nullité libérale
Ne lui demandez pas de s’abaisser à cette médiocrité
Ne le forcez pas à se rouler dans la boue
Il a trop à faire et trop d’affaires qui urgent
Regarder les étoiles
Humer les fleurs
Caresser la brise
Relire ses classiques
Noter ses pensées
Composer un poème
Flâner dans la rosée
Siroter un rosé
Écouter un aria ou une sonate
Jouer avec sa petite-fille
Cuisiner une friandise à la guimauve
Aller nourrir les moutons du voisin
Observer le coucher du soleil sur les îles du Bic
Se balader dans les champs
Photographier un couple de mésanges sur le sorbier
Rêver que cette planète est encore habitable!
STOP
Ne le dérangez surtout pas
Il préfère la rêverie aux âneries
Il préfère les songes aux mensonges
Il préfère les romances aux manigances
Il préfère les nuits romantiques aux nuits des longs couteaux
Il préfère jongler avec des vers plutôt que tripoter des billets verts
Il préfère les pissenlits
Les fougères
Les lapins de son rang
Au lieu du macadam et des buildings des grandes villes
Il préfère le silence et la contemplation au brouhaha et autres tintamarres
Il préfère la liberté dans la pauvreté que la servitude de l’opulence
Il préfère être et non paraître
Il préfère se taire et disparaître au lieu de gueuler pour mieux paraître!
STOP
Ne le dérangez plus
Il ne vous entend plus!
mercredi, février 14, 2007
La rose
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
La rose
La rose que j’arrose
Elle est sans pourquoi
Elle ignore mon existence
Elle fleurit tout simplement
La rose que j’arrose
Elle n’a aucun souci
Elle ne se pose aucune question
Elle ne doute de rien
La rose que j’arrose
Elle ne désire être vue
Elle s’offre à la pluie
Elle s’offre au soleil
La rose que j’arrose
Elle est sans parole
Elle est silence
Elle est tout simplement
Je veux être cette rose
Je veux vivre sans pourquoi
Je veux être à l’abri des soucis
Je veux fuir le regard de l’autre
Je veux être tout simplement
Mes autres poèmes
La rose
La rose que j’arrose
Elle est sans pourquoi
Elle ignore mon existence
Elle fleurit tout simplement
La rose que j’arrose
Elle n’a aucun souci
Elle ne se pose aucune question
Elle ne doute de rien
La rose que j’arrose
Elle ne désire être vue
Elle s’offre à la pluie
Elle s’offre au soleil
La rose que j’arrose
Elle est sans parole
Elle est silence
Elle est tout simplement
Je veux être cette rose
Je veux vivre sans pourquoi
Je veux être à l’abri des soucis
Je veux fuir le regard de l’autre
Je veux être tout simplement
mardi, février 13, 2007
Mots d’un vieil amoureux
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Mots d’un vieil amoureux
Écris et crie main droite
Écoute mon cœur gauche
Il a des mots à te dicter
Des mots d’amour et de tendresse
Gauchement le coeur balbutie
Timidement le coeur crie
Que l’amour existe encore
Encore et encore
Le vieux cœur usé bat la chamade
Il est de plus en plus usé
Il a tellement pompé
Il s’est tellement énervé
Il aime encore et encore
Il rêve de te surprendre
Il rêve de projets nouveaux
Il n’ouvre plus la boîte aux souvenirs
Il préfère les surprises à venir
Il ne garde du passé que le beau
Il te regarde à nouveau
Il sent un renouveau
Ce cœur contre ton cœur
Cette main dans la tienne
Ce corps enlacé
Cette âme complice
Cette journée valentine
Ce sourire moqueur
Que de tendresse
Que d’amour
Pour celle qui fait battre
Son vieux cœur usé
Mes autres poèmes
Mots d’un vieil amoureux
Écris et crie main droite
Écoute mon cœur gauche
Il a des mots à te dicter
Des mots d’amour et de tendresse
Gauchement le coeur balbutie
Timidement le coeur crie
Que l’amour existe encore
Encore et encore
Le vieux cœur usé bat la chamade
Il est de plus en plus usé
Il a tellement pompé
Il s’est tellement énervé
Il aime encore et encore
Il rêve de te surprendre
Il rêve de projets nouveaux
Il n’ouvre plus la boîte aux souvenirs
Il préfère les surprises à venir
Il ne garde du passé que le beau
Il te regarde à nouveau
Il sent un renouveau
Ce cœur contre ton cœur
Cette main dans la tienne
Ce corps enlacé
Cette âme complice
Cette journée valentine
Ce sourire moqueur
Que de tendresse
Que d’amour
Pour celle qui fait battre
Son vieux cœur usé
lundi, février 12, 2007
Le hérouxvillocanthrope
Par Jacques Rancourt
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le hérouxvillocanthrope
Il sort peu de son village
Il est à l’aise dans les bois
Il se méfie du Survenant
Il est très ancré dans son identité
Ne lui parlez pas de migration humaine
Tenez-le à distance du processus de métissage
Il a peur des étrangers
Il a peur de disparaître
Il se dicte un code de vie
Il craint la différence
Il craint la lapidation de sa femme
Il craint l’excision de sa fille
Ne lui parlez pas du partage des cultures
Tenez-le loin des accommodements raisonnables
Il voit des intégristes partout
Il ne tolère pas la tolérance
STOP
Rétrograde il est
Fermé d’esprit il est
Laissez-le dans sa grande noirceur
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le hérouxvillocanthrope
Il sort peu de son village
Il est à l’aise dans les bois
Il se méfie du Survenant
Il est très ancré dans son identité
Ne lui parlez pas de migration humaine
Tenez-le à distance du processus de métissage
Il a peur des étrangers
Il a peur de disparaître
Il se dicte un code de vie
Il craint la différence
Il craint la lapidation de sa femme
Il craint l’excision de sa fille
Ne lui parlez pas du partage des cultures
Tenez-le loin des accommodements raisonnables
Il voit des intégristes partout
Il ne tolère pas la tolérance
STOP
Rétrograde il est
Fermé d’esprit il est
Laissez-le dans sa grande noirceur
dimanche, février 11, 2007
Le cellulairocanthrope
Par Jacques Rancourt
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le cellulairocanthrope
Elle cellulairise
Il temporise
Elle active sa jugulaire
Il maudit son cellulaire
Elle parle
Il regarde
Elle articule
Il gesticule
Elle parle à sa mère
Il regarde la mer
Elle commère
Il s’exaspère
Elle cellulairise
Il temporise
Elle active sa jugulaire
Il maudit son cellulaire
Elle parle
Il regarde
Elle articule
Il gesticule
Elle parle à sa mère
Il regarde la mer
Elle commère
Il s’exaspère
Elle se confie
Il rebondit
Elle jubile
Il devient débile
Elle s’esclaffe
Il piaffe
Elle s’entretient
Il se retient
Elle s’exprime
Il déprime
Elle converse
Il tergiverse
Elle égrène ses mots
Il endure ses maux
Elle adore la communication
Il déteste la résignation
Elle envoie des messages
Il veut des massages
Elle court-circuite la distance
Il déplore l’absence de présence
Il rebondit
Elle jubile
Il devient débile
Elle s’esclaffe
Il piaffe
Elle s’entretient
Il se retient
Elle s’exprime
Il déprime
Elle converse
Il tergiverse
Elle égrène ses mots
Il endure ses maux
Elle adore la communication
Il déteste la résignation
Elle envoie des messages
Il veut des massages
Elle court-circuite la distance
Il déplore l’absence de présence
Elle rit avec sa lointaine mamie
Il craint une autre sonnerie
Elle colle son cellulaire à l’oreille
Il plonge dans le sable ses orteils
Elle termine enfin son appel
Il rêve du repos éternel
Elle cellulairise à nouveau
Il se croit dans un tombeau
Elle n’en finit plus
Il n’en peut plus
Il craint une autre sonnerie
Elle colle son cellulaire à l’oreille
Il plonge dans le sable ses orteils
Elle termine enfin son appel
Il rêve du repos éternel
Elle cellulairise à nouveau
Il se croit dans un tombeau
Elle n’en finit plus
Il n’en peut plus
vendredi, février 09, 2007
Le rancourtocanthrope
Par Jacques Rancourt
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le rancourtocanthrope
Il lui faut une rencontre annuelle
Il veut revoir ses frères et sœurs
Il s’amène joyeux au lieu choisi
Il a réservé très tôt sa chambre d’hôtel
Il connaît d’avance le scénario
Il décapsule tôt sa première bière
Il parle travail et politique
Il décapsule une autre bière
Il s’amène au souper traditionnel
Il commande une bouteille de vin
Il parlotte, rigole, s’esclaffe
Il se lève et prend la parole
Il souligne un anniversaire
Il lève un verre à la retraite d’un autre
Il s’écoute parler d’abondance
Il égrène de creuses banalités
Il se croit unique
Il se croit drôle
Il se croit extraordinaire
Ne brisez surtout pas son bonheur rancourtien
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le rancourtocanthrope
Il lui faut une rencontre annuelle
Il veut revoir ses frères et sœurs
Il s’amène joyeux au lieu choisi
Il a réservé très tôt sa chambre d’hôtel
Il connaît d’avance le scénario
Il décapsule tôt sa première bière
Il parle travail et politique
Il décapsule une autre bière
Il s’amène au souper traditionnel
Il commande une bouteille de vin
Il parlotte, rigole, s’esclaffe
Il se lève et prend la parole
Il souligne un anniversaire
Il lève un verre à la retraite d’un autre
Il s’écoute parler d’abondance
Il égrène de creuses banalités
Il se croit unique
Il se croit drôle
Il se croit extraordinaire
Ne brisez surtout pas son bonheur rancourtien
jeudi, février 08, 2007
Le cadavrocanthrope
Par Jacques Rancourt
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le cadavrocanthrope
Il se rue sur les salons mortuaires
Il se précipite vers le cadavre
Il fait semblant de prier
Il fait semblant de pleurer
Il donne la main à la veuve
Il balbutie une quelconque condoléance
Il fait le tour de tous les éplorés
Il fait semblant de connaître le défunt
Il signe le livre souvenir
Il prend une photo souvenir
Il les collectionne
Il échange dans le boudoir
Il sort son mouchoir
Il se mouche
Il verse une pseudo larme
Il a fait son devoir
Il retourne chez lui
Il a le cœur léger
Il est encore en vie
Il a rempli sa vie
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le cadavrocanthrope
Il se rue sur les salons mortuaires
Il se précipite vers le cadavre
Il fait semblant de prier
Il fait semblant de pleurer
Il donne la main à la veuve
Il balbutie une quelconque condoléance
Il fait le tour de tous les éplorés
Il fait semblant de connaître le défunt
Il signe le livre souvenir
Il prend une photo souvenir
Il les collectionne
Il échange dans le boudoir
Il sort son mouchoir
Il se mouche
Il verse une pseudo larme
Il a fait son devoir
Il retourne chez lui
Il a le cœur léger
Il est encore en vie
Il a rempli sa vie
mercredi, février 07, 2007
Le potinocanthrope
Par Jacques Rancourt
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le potinocanthrope
Cet hominidé a comme univers
Les faits divers
Les faits anodins
Les faits sans importance
Ce primate ne veut rien savoir
Du sida
De la pollution
De la guerre
De la mondialisation
Le terrain de sa jouissance
Le divorce d’une cousine
Le cancer d’une belle-sœur
La crise cardiaque du voisin
La faillite du commerçant
Jamais de questions existentielles
Aucune curiosité littéraire
La lecture est une perte de temps
La conscience environnementale est un complot
Il mange
Il boit
Il copule
Il dort
Il travaille
Il potine
Ne lui demandez rien de plus
Il a l’insignifiance heureuse
Un potin le fait jouir
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le potinocanthrope
Cet hominidé a comme univers
Les faits divers
Les faits anodins
Les faits sans importance
Ce primate ne veut rien savoir
Du sida
De la pollution
De la guerre
De la mondialisation
Le terrain de sa jouissance
Le divorce d’une cousine
Le cancer d’une belle-sœur
La crise cardiaque du voisin
La faillite du commerçant
Jamais de questions existentielles
Aucune curiosité littéraire
La lecture est une perte de temps
La conscience environnementale est un complot
Il mange
Il boit
Il copule
Il dort
Il travaille
Il potine
Ne lui demandez rien de plus
Il a l’insignifiance heureuse
Un potin le fait jouir
mardi, février 06, 2007
Point G
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Point G
Oh Kanda
Oh perle noire
Oh point G
Tu es le point de convergence
De ma tendresse tantrique
De mon amour taoïste
De ma passion occidentale
Je suis capable
D’abandon
De maturité
De patience
De don de soi
De créativité
Apprendre le plaisir avec toi
Quel art sublime
Je me consacre
Totalement
Indéniablement
À ton plaisir
Oublions
Dans cette fusion totale
Les tracas de la planète
Cultivons
Notre jardin amoureux.
Mes autres poèmes
Point G
Oh Kanda
Oh perle noire
Oh point G
Tu es le point de convergence
De ma tendresse tantrique
De mon amour taoïste
De ma passion occidentale
Je suis capable
D’abandon
De maturité
De patience
De don de soi
De créativité
Apprendre le plaisir avec toi
Quel art sublime
Je me consacre
Totalement
Indéniablement
À ton plaisir
Oublions
Dans cette fusion totale
Les tracas de la planète
Cultivons
Notre jardin amoureux.
vendredi, février 02, 2007
Le théocanthrope
Par Jacques Rancourt
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le théocanthrope
Il sert Dieu apprêté à sa façon
Il se sert de Dieu à toutes les sauces
Même si ça sent le brûlé
Il n’en perçoit rien
Il jubile sur son Sinaï
Il détient les tables du Savoir
Le peuple préfère le lard, le veau et l’or
Si Dieu nous a faits à son image
Nous le lui avons bien rendu
Dixit Voltaire
La vérité est au fond de l’abîme
Dixit Démocrite
Et l’abîme est sans fond
Je crois parce que c’est absurde
Dixit Pascal
Pas fort comme argument
Dieu
Asile de l’ignorance
Asile de l’anthropomorphisme
Dixit un certain Jacques Rancourt
Assez de balivernes
Allons donner du lait à la chatte
Dixit celui qui écrit ces lignes
La série Ocanthrope
Mes autres poèmes
Le théocanthrope
Il sert Dieu apprêté à sa façon
Il se sert de Dieu à toutes les sauces
Même si ça sent le brûlé
Il n’en perçoit rien
Il jubile sur son Sinaï
Il détient les tables du Savoir
Le peuple préfère le lard, le veau et l’or
Si Dieu nous a faits à son image
Nous le lui avons bien rendu
Dixit Voltaire
La vérité est au fond de l’abîme
Dixit Démocrite
Et l’abîme est sans fond
Je crois parce que c’est absurde
Dixit Pascal
Pas fort comme argument
Dieu
Asile de l’ignorance
Asile de l’anthropomorphisme
Dixit un certain Jacques Rancourt
Assez de balivernes
Allons donner du lait à la chatte
Dixit celui qui écrit ces lignes
jeudi, février 01, 2007
Le traître
Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Le traître
Enfin ma main écrit
Mes autres poèmes
Le traître
Enfin ma main écrit
ces mots de colère
renfrognée
au plus profond
de mon être
mystifié
par l'illusoire quête
par l'illusoire finalité
de trouver un sens
de trouver une réponse
à ce mal de vivre
à ce vide existentiel
qui me fait tant souffrir
qui fait que j'agonise
Je crie à qui veut m'entendre
que la fin approche
que je démasquerai le traître
qui m'empêche de vivre
qui me barre la route
Maintenant je sais où il se cache
Maintenant je sais qu'il tente
une ultime approche
Il est trop tard
La conscience est entrée
La conscience pulvérise
La conscience infinitise
Adieu les limites
Adieu les mensonges
Le traître ne peut plus jouer
au caméléon
pour mieux me piéger
Le traître ne peut plus se cacher
derrière son ombre
La lumière éclaire tout
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